Le tout de mon cru

Tous les caciques du MEDEF vous le diront, pour une entreprise, le privé, c’est bien mieux que le public. Effectivement, dans le privé on est obligé de se battre face à la concurrence sauvage et d’être super efficace contrairement au public dans lequel les fonctionnaires en font le moins possible tout en sachant que, si les résultats sont mauvais, l’état crachera au bassinet pour couvrir les dettes.

Dans le monde libéral qui se régule lui-même, l’entreprise qui ne sait pas vendre ses produits met la clé sous la porte. C’est la dure loi de du capitalisme sauvage, mais, c’est la loi.

Ceci dit, la loi est-elle la même pour tout le monde ? Et bien non !

Voilà 11 ans qu’une petite entreprise a développé un produit qui est tellement bon que personne ne veut l’acheter, sauf l’état.

On aurait pu penser que, devant tant d’incompétence, l’entreprise en question ait fait faillite.

Que nenni !

Pour que monsieur Dassault (car c’est de lui et de son rafale qu’il s’agit) puisse continuer à chasser du haut de son 4X4 (il a été condamné pour ça) ou acheter les voix aux élections municipales à Corbeil-Essonnes (il a été condamné pour ça aussi), l’état vient de lui acheter 11 rafales supplémentaires dont l’armée n’avait pas besoin.

Je trouve admirable que la solidarité nationale aide à sauver le petit commerce.

Pour finir, je ne peux m’empêcher de le dire une fois encore : Ne rigolez pas, c’est de votre argent qu’il s’agit.